défense des locataires et des familles
1 Juin 2018
COMMUNIQUE DU DAL
Tandis que les prix de l’immobilier, du foncier et des loyers dans les zones tendues battent des records, le projet de loi ELAN est débattu à l’assemblée sur fond d’économies lourdes sur les APL et les financements du logement social. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté le 27 mai, à l’appel de 37 organisations, aux Invalides, contre ce projet de loi.
Avec ce texte libéral le gouvernement joue aux apprentis sorciers : atteintes au droit au logement, Tatchérisation du logement social, dérégulation des rapports locatifs, soutien au marché spéculatif. Loin de « construire plus, mieux et moins cher », il fait l’inverse. Ce sera construire moins, moins bien et plus cher. Il prévoit par exemple de :
Pour l‘ile de France, ELAN prépare l’arrivée de la finance mondiales de la city : Paris est désormais classée 3e ville la plus chère du monde pour se loger, et 1ere ville d’Europe la plus attractive pour les investisseurs immobiliers : une cible de choix pour les placements immobiliers des groupes financiers internationaux, qui ont investi 27 milliards d’euros en 2017[1], entrainant dans cette spirale inflationiste l’ile de France et les autres métropoles.
Il existe des solutions pour agir contre la crise du logement et la cherté du logement qui pèsent sur les locataires et les accédants, à l’opposé des choix du gouvernement.
Il aurait fallu généraliser et durcir l’encadrement des loyers, taxer la spéculation immobilière et foncière pour la décourager et financer le logement social, rétablir les APL et les aides à la pierre, bloquer la vente de terrains publics, mieux protéger les victimes des marchands de sommeil, renforcer les producteurs et concepteurs locaux du logement, suspendre les expulsions et faciliter l'application de la loi de réquisition, alors que la crise de l'hébergement s'aggrave …
Un toit c’est un droit !